Quel est le point commun entre un producteur laitier, un ouvrier de production, un dessinateur industriel, un électricien, le commis d’une compagnie de transport, un mécanicien, un détective de police, un intervenant de la formation professionnelle, un concierge, le docteur d’un hôpital, un dessinateur de films d’animation ou encore un spécialiste de la publication assistée par ordinateur ?
A en croire une étude de la Commission Européenne publiée en juin dernier, tous ces métiers connaîtront l’impact grandissant des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) dans leurs champs d’activités respectifs. Qu’il s’agisse d’effectuer de simples opérations de calculs ou d’accomplir des tâches analytiques plus complexes, aucun de ces métiers ne semble pouvoir échapper à l’influence des TIC. Tous demandent ou demanderont des compétences numériques avancées, propres à l’utilisation de logiciels spécifiques, ou de simples compétences de bases afin d’utiliser des logiciels et des applications plus généralistes, mais pourtant devenus indispensables.
Les études précédentes sur le sujet, et notamment celles publiées par l’OCDE, avaient déjà mis en lumière le fait que la technologie pouvait permettre de traiter plus rapidement des tâches routinières, simples ou répétitives. Dans cette dernière étude, il semblerait que même pour des tâches plus complexes ou sophistiquées, comme un diagnostic médical ou la résolution d’une affaire criminelle, les ordinateurs et les compétences numériques de chacun aient un rôle toujours plus important à jouer.
Des conclusions qui conduisent à faire de la promotion des compétences en matière de TIC l’un des grands défis de demain.
L’étude en question est un rapport intermédiaire dont les résultats complets seront publiés en fin d’année. Les informations portant sur les premiers résultats de l’étude peuvent d’ores-et-déjà être consultés sur le site de la Commission Européenne.